Le rire
Dans le document 1 « Le Vent Paraclet » de Michel Tournier, l’auteur met en avant le fait que le rire est associé à un univers supérieur. Il joue sur une paronomase entre cosmique et comique. De plus dans le document 2 « De l’essence du rire » de Charles Baudelaire, l’auteur nous montre que celui qui rit est celui qui est mauvais, le rire est l’expression du malheur de l’humanité, il console l’homme de ce qu’il est vraiment. C’est par le rire que l’homme trouve son rachat. L’homme lui-même est un être paradoxal ou le bien et le mal cohabite. Le rire est la marque de supériorité sur le règne animal. D’après lui, celui qui rit de lui-même c’est le philosophe, puisque le sage n’a pas besoin de rire parce qu’il a gardé une force, une sorte de pureté original.
Les deux auteurs font références à des dimensions ecclésiastiques, d’après eux le sage, c'est-à-dire celui qui est animé de l’esprit du Seigneur, celui qui possède la pratique du formulaire divin ne rit pas, il s’abandonne au rire qu’en tremblant. Le rire est satanique, il est donc profondément humain. En effet comme le rire est essentiellement humain, il est donc essentiellement contradictoire,