Le roi se meurt tirade de marguerite
La dernière tirade de Marguerite
Explication composée « balises » pages 91-94
Travailler sur les deux lectures analytiques, linéaire et composée
LECTURE ANALYTIQUE LINEAIRE
INTRODUCTION Après un passage où le roi ne parle plus, où il est considéré comme un objet, où les autres personnages font son oraison funèbre, comme s’il était déjà mort, intervient un passage où Bérenger manifeste un retour à la vie. À partir de là, il va reprendre la parole mais sur un autre registre. Il tente désespérément de se raccrocher aux personnages qui disparaissent tour à tour (Marie, le Garde, Juliette, le Médecin), symbole du fait qu’il ne les perçoit plus. Seule Marguerite reste avec lui pour lui servir der guide, d’initiatrice. Elle vit avec lui son passage vers la mort et, petit à petit, devient la mort elle-même.
Le comique ici disparaît au profit du fantastique, du symbole et de la poésie. Ce passage consiste donc en l’ultime tirade de Marguerite qui va commenter la mort du roi tout en le dirigeant. Tout le décor est censé disparaître durant la tirade.
On montrera comment Ionesco, en prêtant à Marguerite un monologue à la portée à la fois dramatique et tragique crée un univers d’un fantastique à la fois symbolique et poétique.
PLAN L.213 à 216 : Marguerite exhorte le roi aux derniers renoncements
(« Tu ne dois pas »), celui des couleurs. L.217 à 245 : Deux niveaux se mélangent - la lente progression vers la mort du roi qu’exhorte Marguerite.
- les différents obstacles qu’il rencontre et qui symbolisent les différents renoncements qu’il est obligé d’accepter, et les angoisses qui l’empêchent d’avancer. L.247 à 262 : Envahissement progressif de la mort physique (« statue »). FIN : Dernier commentaire de Marguerite :La conclusion morale.
EXPLICATION LINEAIRE Les indications scéniques qui ponctuent toute la tirade et qui montrent l’évolution du décor appartiennent au décor et doivent aussi être expliquées.