le role des habitudes dans le piquant du piment
L'ENVIRONNEMENT
LES HABITUDES
Cependant, des inégalités existent entre les humains. Cette inégalité est observable dans la vidéo ("Sujet B et C") où le sujet de gauche souffre tandis que celui de droite ne ressent qu’une légère douleur.
Ici, les sujets A et B ressentent un sentation de brûlure très intense. En revanche, le sujet C ne ressent qu'une faible brûlure. Le sujet C a pour habitude de manger épicé tandis que les deux autres sujets ne mangent que très rarement épicé. Il existe donc un lien entre l'alimentation pimentée et la résistance à son piquant.
Que se passe-t-il quand on a mal ? La douleur est transmise par certaines fibres, envoyées au système nerveux. Un message nerveux dit nociceptif (du latin nocere à nuire) naît dans cet exemple après une brûlure et est conduit jusqu’au cerveau qui l’interprète comme une douleur. Le piment est un aliment, donc fait pour être mangé. Par conséquent, il entre en contact avec la langue. Cette dernière est composée de 900 papilles gustatives. Ce sont les cellules du goût et elles présentent des bourgeons. Ceux-ci, lorsque l’on mange un aliment, envoient un message nerveux d’origine chimique au cerveau.
Naissance du message nociceptif : La capsaïcine, composant qui provoque une douleur, est une molécule qui active le récepteur TRPV1 (Transient Receptor Potential Vanilloid). Ce sont ses canaux qui envoient les messages nociceptifs. Ils sont localisés dans les zones proches des nerfs comme la peau, la vessie et la langue. Ils sont stimulés par la chaleur ou par un produit extérieur comme la capsaïcine. Celle-ci, après être entré dans le bourgeon d'une des papilles gustatives, se lie donc au récepteur TRPV1 pour faire naître un message nociceptif.
Transmission du message jusqu'au cerveau : Le TRPV1 traduit donc le message pour la fibre nerveuse en message électrique. Cette fibre est chargée