Le roman 17ème siècle
Introduction : Effort constant de la production romanesque d’un point de vue matériel
Spéculation des libraires, les romans coûtent de plus en plus cher
Public d’élite, noblesse, bourgeoisie, lectorat de femmes (elle sont considérées comme des dédicataires et ont une place de choix)
La littérature populaire est méprisée des élites, colportage oral comme les romans de chevalerie
Bibliothèque Bleue de Troyes[1]
Divorce entre le goût mondain et le goût savant, les détracteurs sont les gens d’Eglise qui pensent que les romans sont dangereux et se détournent de Dieu. Les Jansénistes sont très virulents à ce propos.
Conséquence de ce mépris, ils se propagent librement
Les savants : littérature mineure, non codifiée par les anciens, genre bâtard frivole
Les romanciers : libres de leurs expérimentations, stratégie d’autodérision dans le discours préfaciel
Georges de Scudéry[2] Ibrahim ou l’Illustre Bassa[3] (1642) : préface fondamentale, poétique du roman, épopée en prose
I – Le roman de l’âge baroque (premier tiers du 17ème siècle)
4 éléments en commun : - la prolixité : romans fleuves entre 3000 et 7000 pages qui paraissent sur plusieurs années et en plusieurs volumes - la discontinuité : début in media res , retour en arrière, récit à tiroirs, système de l’intrigue secondaire, tout cela sur le modèle de l’épopée - le foisonnement de lieux, de personnages, d’époques, d’intrigues - la polyphonie : intègre d’autres formes littéraires qu’on appelle ornements littéraires => Roman complexe
1. La pastorale ou l’affirmation de la littérature idéaliste
La pastorale[4] remonte à l’Antiquité, elle met en scène des bergers amoureux par excellence, littérature pacifique, intrigue amoureuse, lieu antique de l’Arcadie. a. résurgence de la pastorale
Ils renouent avec ce genre