Le romantisme
« La conscience de l’absurdité chez Camus : l’héritage d’un autre existentialisme » Adelino Braz
Horizons philosophiques, vol. 16, n° 2, 2006, p. 1-8.
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La conscience de l'absurdité chez Camus l'héritage d'un a u t r e e x i s t e n t i a l i s m e Dans un entretien publié en 1945 dans Les nouvelles littéraires, Albert Camus souligne avec une vigoureuse insistance sa démarcation par rapport à la philosophie existentialiste telle qu'elle est incarnée par Jean-Paul Sartre : «Non, je ne suis pas existentialiste1». Les raisons de cette position sont doubles : d'une part, l'auteur de Y Étranger considère qu'il n'est pas philosophe, et en ce sens, il ne croit pas suffisamment en la raison pour donner son assentiment à un quelconque système de pensée. D'autre part, l'existentialisme a pour effet de proposer soit une nouvelle divinité, soit une divination de l'histoire, solutions qui ne conviennent guère à une pensée qui cherche à déterminer entre ces deux horizons, une vérité qui soit supportable. «Je comprends bien l'intérêt de la