XVII E SIÈCLE

LOUIS XIV

Le règne de Louis XIV
La monarchie administrative d’un souverain bureaucrate
Politique : Le règne de Louis le Grand marque un changement majeur dans l’exercice de l’autorité :
• un souverain voulant tout savoir, gouvernant seul, par conseils, avec un nombre de ministres

limité et concurrents, pour éviter tout risque de contre-pouvoir

• haute noblesse écartée du pouvoir et des responsabilités au profit de grands lignages de

banquiers et marchands (Colbert, Pontchartrain) aux postes clé de l’administration financière

• application de l’unité de la foi (révocation de l’édit de Nantes, persécution des protestants et

jansénistes – brutalité répressive particulièrement violente contre les Camisards des Cévennes, destruction de l’abbaye de Port-Royal) 65000 nobles résident à Versailles)

• la cour et son étiquette, instruments politiques de domination sociale des aristocrates (env. • la guerre quasi permanente, manifestation de la puissance de l’État royal – « l’absolutisme

belliqueux » – la guerre de siège permettant d’afficher la puissance de l’État – un « roi de guerre » frontière

• construction de la « ceinture de fer » par Vauban, ou « pré carré » : fortification des villes qui font

L’État royal répond avec une extrême violence à toute attaque mettant en question ses fondations et sa légitimité.
Économie : sous Colbert (« colbertisme »), de grandes réformes pour enrichir

le royaume, et de plus en plus pour financer la guerre
• création ou royalisation de manufactures (Sant-Gobain, les Gobelins) • création de compagnies commerciales et maritimes (des Indes, du Nord, du Sénégal, de

Guinée, entre 1662 et 1685)

• mise en place de tarifs douaniers, création de nouveaux impôts pour financer la guerre • contrôle renforcé des habitants et de leurs richesses par les rapports des intendants (80 000

officiers de l’État pour contrôler 22 millions de Français et chargés d’ « apprivoiser » la province