Le réalisme, un mouvement littéraire et artistique.
Le réalisme est un mouvement littéraire né aux alentours de 1830, crée par de grands écrivains tels que Stendhal, Balzac ou Maupassant.
Ce mouvement puise ses thèmes directement dans le monde contemporain, social et historique. Il s’intéresse désormais à des groupes sociaux, à des situations qui n’étaient jusqu’ici considérées artistiques, comme l’influence du milieu des individus, la vie urbaine ou provinciale et les misères et ascensions sociales. En effet, l’auteur réaliste s’intéresse à la vie quotidienne et décrète que tout évènement, être ou action sont dignes d’être des sujets littéraires et qu’ils doivent être rendus de manière véridique sans aucune idéalisation de sa part. Les principes de ce mouvement reposent sur la reproduction la plus parfaite possible du réel et cela implique souvent le souci du détail.
Bien que sans imposer de morale et laissant le soin au lecteur de trouver la sienne, il tend à faire réfléchir les hommes. Cependant l’auteur y fait part de son point de vue, donnant lieu à un réalisme plus subjectif.
Quelques années plus tard, ce mouvement réaliste se développe également en peinture. Le mouvement pictural aspire aux mêmes buts que celui du mouvement littéraire. C'est-à-dire, représenter ce que l’artiste voit, dans la réalité et non plus des sujets académiques comme les évènements historiques. Les paysans, les gens du peuple (ouvriers, pêcheurs,…) et les paysages deviennent alors les principaux sujets des tableaux.
L’Angélus, de Jean-François Millet, est un parfait exemple de tableau réaliste.
L’artiste est né le 4 octobre 1814 à Gruchy, dans le nord Cotentin et mort à Barbizon en Seine-et-Marne, le 20 janvier 1875. Aîné d'une famille de paysans et bergers, il travaille dans la ferme familiale jusqu'à l'âge de 20 ans, puis, doué en dessin, il est envoyé à Cherbourg par son père, grâce à des relations dans la bourgeoisie locale, pour apprendre le métier de peintre auprès de Paul Dumouchel et de Langlois de