Le régime de vichy et la résistance pendant le seconde guerre mondiale
Après l’invasion éclair en 5 semaines de la France par les Allemands, le gouvernement est divisé. Pétain proposait de signer un armistice avec l’Allemagne, après la démission de Reynaud. L’armistice est alors signé à Rethondes le 22 juin 1940. Celle-ci entraîna la division de la France en 2 zones : libre au Sud et occupée au Nord. Le gouvernement français est déplacé à Vichy, Paris étant sous occupation. La France qui traverse alors une crise politique majeure, confie son destin à un personnage charismatique, de surcroît héros de guerre, le maréchal Pétain qu’elle nomme président du conseil le 16 juin avant de lui confier les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. En effet, Pierre Laval réunit à Vichy le Parlement (la Chambre des Députés et le Sénat). Il leur demande de voter une loi constitutionnelle composée d'un article unique qui donne tous les pouvoirs à Pétain. Cette loi est adoptée par 569 voix contre 80. Ainsi, commence un nouveau régime : "l'Etat français". Dès son arrivée, Pétain se présente comme le sauveur de la France et se lance dans une politique ouvertement collaborationniste à partir d’octobre 1940, alors qu’elle n’est pas imposée par l’Allemagne. Il met donc fin à la IIIe République. Les Français à l’époque, ayant confiance en Pétain et pensant que ce gouvernement serait transitoire, accepte sans conditions. Le Parlement n’est plus rassemblé, l’opposition est interdite d’exercice, la censure est mise en place. Toutes les libertés individuelles et collectives sont abolies : égalité, droit de vote, liberté d’expression, de déplacement, de manifester, de grève, de syndicat... « Liberté, Egalité, Fraternité » est désormais remplacé par « Travail, Famille et Patrie », les valeurs sont aussi le courage, de l’ordre et de la discipline. Le corporatisme est mis en place, quant à la place de la femme, elle se trouve être au foyer. Pour étendre encore plus son autorité mais aussi pour "condamner les responsables de la défaite française",