Le sang artificiel
Le sang à travers l’histoire
Grâce à la découverte d’une représentation d’un mammouth ou d’un bison mort d’une hémorragie sur les murs de l’Altamira en Espagne, les scientifiques peuvent affirmer qu’à cette période (temps paléolithiques), les Aurignaciens (hommes de l’époque), ont compris que le sang est nécessaire à la vie et que la perte de celui-ci entraîne la mort.
1. Le sang et les hommes A travers l’histoire, le sang et les hommes ont toujours été en relations directes. Ces relations peuvent être subdivisées en trois grandes périodes. La première période donne au sang un sens religieux, philosophique et magique. Les religions utilisent le sang pour orienter leurs réflexions, leurs symboles et leurs affirmations. Aucune religion n’est à mettre de côté quant à la symbolique que représente le sang comme dans les religions primitives avec les sacrifices ou encore dans les religions plus modernes avec le prêtre qui reçoit le sang du Christ. C’est à cette période qu’est né le mythe du sang, le sang est la vie, le symbole de la pureté, de force et de courage. Au niveau médical, pendant près de 1 400 ans les médecins pensent que le sang ne circule pas dans les veines mais qu’il est mobile et que les artères contiennent surtout de l’air et des vapeurs. La deuxième période est médicale et comprend quatre courants : anatomique, physiologique, embryologique et technique. Le courant anatomique comprend la découverte des globules rouges par Antoine Van Leeuwenhoek au 17e siècle, des globules blancs au 18e siècle par William Hewson et des plaquettes qui elles furent découvertes en 1840 par Alfred Donné. Fin du 19e siècle et début du 20e, les globules peuvent enfin être analysés de plus près grâce aux progrès technologiques de Paul Ehrlich. Le courant physiologique commence avec la découverte de la circulation sanguine et les travaux de Claude Bernard, qui mettent en avant les différentes fonctions de chaque composant du sang. Les