le saut en longueur
APPROCHE TECHNIQUE ET BIOMECANIQUE
Le saut en longueur est un bond à dominante horizontale à la suite d’une course.
Nous avons vu dans les principes généraux des sauts l’existence de trois phases : la course d’élan, l’appel et la suspension. En ce qui concerne le saut en longueur, il faut commencer par dire que la course d’élan revêt une importance capitale. En effet, c’est bien la vitesse horizontale qui va être déterminante pour augmenter au maximum la portée de la trajectoire. Les meilleurs athlètes sur cette discipline étaient et sont de grands sprinteurs : Bob Beamon a sauté 8,90m et courait le 100m en 10 sec, Carl Lewis a sauté
8,91m et courait en moins de 10 sec…
Nous retrouverons donc les fondamentaux abordées en course de vitesse : importance de la mise en action, qualité des appuis et de la foulée pour gérer le rapport amplitude – fréquence (créer et conserver de la vitesse), qualité du placement du bassin, du gainage du corps (alignement pied - bassin – épaule), actions de griffé pour diminuer l’amortissement (créer et conserver de l’énergie)…
Cela renforce notre conception d’une pratique athlétique nécessairement polyvalente : la préparation pour une épreuve passe forcement par un travail généralisé, des fondamentaux à travers différentes spécialités
(sprint, haies, saut…).
Le saut en longueur est à la fois simple et compliqué : passé l’initiation, il requiert des savoir – faire très fins, fait appel à des sensations très furtives. C’est une action très courte dans le temps, effectuée à une vitesse très importante. Les prises d’informations sont donc difficiles ainsi que la charge affective et émotive, notamment au moment de l’appel.
Il est donc intéressant de varier les situations d’apprentissage, les sensations, d’enrichir le saut global d’expériences variées avec des aménagements matériels (lattes, contre – haut, tremplins…)
A) les phases techniques :
1)
La course d’élan :
Frédéric