Le signifié (concept) chez francis ponge.
Genre : Poésie
Bibliographie
a) Œuvre étudiée
Francis PONGE : Le Parti pris des choses. Paris, Gallimard, 1942.
b) Article et ouvrages critiques
J.-Ch. GATEAU : Le Parti pris des choses. Paris, Gallimard, 1997.
c) Références « internet » http://www.alalettre.com/ponge-oeuvres-le-parti-pris-des-choses.php Présentation du fait littéraire
Eléments de contextualisation (histoire littéraire) :
Dans les années 1920-1945, le surréalisme submerge l’art (hégémonie). Ponge y fait une adhésion de convenance. Pour lui, les surréalistes sont obtus et suivent aveuglément leurs dogmes (écriture automatique, transcription de l’inconscient sans ordre de l’esprit). Il crée une œuvre inclassable, néanmoins proche du surréalisme. Sartre le qualifie de poète-philosophe, ce que Ponge ne soutient pas.
Problématique et objectifs :
Etude de la poésie de Ponge, et de sa manière d’exprimer le monde du point de vue des choses en suivant le fil des connotations du signifié de la chose. Ce qui est important, c’est la langue.
Quelques éléments de développement :
Exprimer le monde (≠ surréalisme : comprendre le monde):
Ponge mène une réflexion consciente sur la réflexion consciente de l’artiste lorsqu’il crée (écrit). Il intègre son propre commentaire à son œuvre et forme une sorte de métadiscours qui se veut objectif, qui forme une mise en abyme. Il ne parle pas des choses, mais il « parle les choses ». C’est-à-dire que pour Ponge, les choses pour elles-mêmes nous sont étrangères, mais en quelque sorte parentes : ce sont des atomes. A partir de là, Ponge a une manière de les décrire qui les apparentes sans cesse à l’écrivain, à son cheminement personnel. (ex 1 et 2.)
Connotations du signifié :
La connotation est par déf. tout ce que la subjectivité ajoute au sens d’un mot. Ponge cherche à être objectif dans ses connotations. Par association d’idées, il construit son discours sur la nature (règne minéral, animal, végétal) en partant des choses