Le stockage de l’électricité d’origine photovoltaïque
Pour un usage en site isolé, le photovoltaïque, comme pour toute autre énergie intermittente, nécessite un système de stockage électrique permettant de restituer l’énergie à la demande. Les batteries au plomb, en raison de leur faible coût et de leur simplicité de mise en œuvre, sont pour l’instant les plus utilisées. Prolonger leur durée de vie, en étudiant les mécanismes de corrosion et de vieillissement, rechercher des voies nouvelles de stockage font partie des principaux axes de recherche.
Tour de guet à alimentation photovoltaïque pour la prévention des incendies dans les Bouches-du-Rhône. Un des objectifs de la recherche sur le stockage de l’électricité d’origine photovoltaïque est d’atteindre pour les batteries des durées de vie égales à celles des modules eux-mêmes.
Roland Bourguet/Ademe
es générateurs photovoltaïques autonomes ont assurer L besoin d’un stockage électrique pour quelles une fourniture d’énergie quasi permanente que soient les séquences d’ensoleillement.Suivant les applications, cette fourniture d’énergie sera assurée, par exemple,pendant deux à trois jours pour certains petits systèmes domestiques à une quinzaine de jours pour les applications professionnelles, comme les phares maritimes.Les différentes applications font appel à des batteries de technologie différente afin de garantir le service rendu. Parmi ces technologies, la batterie au plomb, bien que connue depuis plus de cent ans, offre actuellement la meilleure réponse en termes de prix et de durée de vie. Certains sites, où les contraintes d’exploitation et d’environnement climatique sont particulièrement sévères, peuvent être équipés de batteries au nickel-cadmium, mais leur coût prohibitif ne permet pas la généralisation de leur emploi. Des expériences sont menées dans certains pays du nord (Allemagne, Finlande) pour utiliser la pile à combustible comme générateur associé à un stockage conventionnel. Dans ce cas, le