Le symbolisme en art
Histoire de l’art
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Origine :
Le symbolisme n’a pas eu de début retentissant, de lever de rideau à proprement parlé. C’est le 18 septembre 1886 que le terme « Symbolisme » est pour la première fois employé par Jean Moréas dans son manifeste qui fut publié dans le Figaro. (Manifeste du symbolisme)Même si certains auteur en ont toujours connu le contenu comme Mallarmé, Rimbaud ou encore Verlaine.
Le symbolisme est donc un courant datant de la fin du 19e siècle. Il trouvera son aboutissement dans tous les domaines de la création, passant par la littérature, la peinture et même la musique. La France et la Belgique jouent un rôle primordial dans la naissance du symbolisme mais l’Europe entière contribue à lui donner un visage.
Définition :
Tout au long de ce travail j’ai constaté que les artistes et auteurs de ce courant n’arrivaient pas à trouver une définition propre au symbolisme. C’est d’ailleurs ce qu’a affirmé le poète symbolique, Adolpe Retté en disant :
« Si l’on interrogerait les poètes dits symbolistes, il est à croire qu’on obtiendrait autant de définitions qu’il n’y a d’individus interrogés. »
Si l’on passe outre l’étymologie même du mot, le symbolisme est synonyme d’abandon des formules enseignées, allant vers la nouveauté, d’étrangeté, d’idéalisme, d’anti-naturalisme, de liberté de l’art et d’individualisme.
C’est un courant qui prône le mythologique et le mysticisme* ou encore l’hermétisme*. Tout ce qui est imaginaire, qui touche au magique et à l’occulte. Il est vraiment donc question d’un élan vers le monde spirituel.
Le symbolisme est également marqué par une perception pessimiste et désabusée de l’existence, un véritable mal du siècle. Les auteurs ont une vision nihiliste* et morbide du monde.
*L’hermétisme : Qualifie quelque