Le transexualisme
Il arrive que l’identité sexuelle, pourtant clairement définie à la naissance soit perturbée voire remise en question. L’individu n’accepte pas, alors ce corps dans lequel il se sent « emprisonné », tel est le cas des transsexuels. En France, ces derniers ont été durant des années incompris et exclus de la société.
En effet, jusque dans les années 1970, 1980 le fait pour une personne de se considérer de l'autre sexe, était généralement considéré comme une maladie psychiatrique et relevait donc d'une schizophrénie. Aujourd’hui, même si le sujet reste légèrement tabou un individu est libre de choisir son orientation sexuelle et de vivre l’identité sexuelle qu’il désire.
Le 17 mai 1990, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) annonçait sa décision de retirer l'homosexualité de la liste des maladies mentales. Cette décision, que la France avait prise en 1981, a marqué une étape dans la reconnaissance de la liberté d'orientation sexuelle et d'identité de genre. D’ailleurs depuis, le 17 mai est la date choisie pour célébrer dans le monde entier la Journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie.
Nous nous sommes alors demandé si l’identité d’un individu se limite-t-elle au sexe. Notre analyse s’articulera autour de deux thèmes, d’une part le transsexualisme comme un phénomène complexe, d’autre part le transsexualisme : une liberté sexuelle limitée.
I/ LE TRANSSEXUALISME : UN PHENOMENE COMPLEXE
La très grande majorité des personnes ne se posent pas la question de savoir s’ils sont hommes ou femmes. Leur identité psychologique est en accord avec leur physique. Celui-ci leur