L’excès dans l’emploi de la main d’œuvre juvénile est d’abord une tradition dans le monde rural et plus particulièrement paysan. A cette époque, la durée de vie étant courte, l’adolescent est vite considéré comme un adulte. Pendant des siècles, la plupart des enfants travaillaient dès leur plus jeune âge. A la campagne, ils étaient employés aux travaux des champs. A la ville, ils aidaient leurs parents artisans. Le travail se faisait en famille et les enfants devenaient souvent ce qu’était leurs pères : Paysans, maçon, ouvrier… Ainsi, très jeune, ils apprenaient le métier. Certains enfants, issus de familles nombreuses, étaient placés comme ouvriers dans des fermes ou chez des patrons.
Les enfants sont très demandés dans le domaine du textile. Dans les filatures, l’agilité, la souplesse, la petite taille des enfants sont utiles.
Les mines, les usines métallurgiques accueillent également des enfants : manœuvres, ils descendent dans les galeries plus étroites où ils peuvent se tenir debout et pousser des chariots. A la campagne, les métiers sont pénibles par la durée et la difficulté des tâches à accomplir.

Aujourd’hui, le travail des enfants est encore un problème majeur dans de nombreux pays.
L’Organisation Internationale du Travail est un organisme qui supervise les normes internationales du travail. Il a pour vocation de promouvoir la justice sociale et les droits internationalement reconnus de la personne humaine et du travail. Il répartit les enfants dans 5 catégories : travaillant, travaillant et allant à l’école, allant à l’école et ne travaillant pas, travail domestique, et aucune activité (malade, éducation informelle, etc.).

L’OIT différencie trois formes de travail :
- Les travaux « légers » : Un travail léger doit être sans danger pour la santé et le développement de l’enfant et ne doit pas l’empêcher d’aller à l’école ou de « bénéficier de sa formation »
- Les travaux dits « dangereux » sont de façon générale ce qui peut « compromettre la