Etymologiquement, le travail a le sens d'une peine, d'une souffrance et notre expérience quotidienne ne fait que confirmer cette signification. Demandez-vous donc en quoi il constitue pour nous une contrainte, c'est-à-dire quelque chose qui entrave notre liberté. Cependant ceci suppose donc que si nous travaillons ce n'est que parce que nous y sommes forcés(subsistance, salaire...).
Le point de départ du sujet suppose (voyez le cours de méthode de la dissertation sur les présupposés du sujet sur notre site) que l'on analyse la notion de travail dans sa dimension politique : commencez donc par vous demander en quoi le travail (qui n'est au premier abord qu'une activité économique, production de richesse ou transformation de la nature) peut permettre de fonder la citoyenneté
Ici on vous interroge sur le lien entre bonheur et travail. En un sens, nous vivons toujours le travail sur le mode de la fatigue et de la contrainte, fatigue car travailler c'est transformer et nier la nature, contrainte parce qu'il nous faut travailler pour vivre. D'où la tentation de comprendre le bonheur, cet état durable de satisfaction de toutes nos aspirations, comme le modèle même de la vie heureuse
Quel est le rôle du travail dans le développement humain ? Au demeurant, il ne semble pas que le travail soit déterminant. Pourtant, le travail permet à l'homme de se réaliser lui-même. De ce point de vue, il faut distinguer le travail humain de l'activité à travers laquelle l'animal transforme la nature. Comme le montre Marx, la différence réside dans la conscience dont l'homme seul est doté.
On a coutume de montrer en quoi l'homme se reconnaît dans son travail par lequel il transforme le monde et pose sa marque. Pensez aussi à la fonction sociale que peut avoir le travail pour tout individu en voyant comment l'absence de travail peut conduire à une désocialisation. Demandez-vous alors si cela est acceptable et valable pour toute forme de