Le trompe l'oeil (fiche synthèse)
Le trompe-l'œil est majoritairement présent dans la peinture où des artistes tentent d'apporter une impression de profondeur à un tableau, suscitant chez les observateurs une certaine confusion. Principal objectif : restituer le sujet choisi en se rapprochant au maximum de la vérité.
2 genres de trompe-l’œil :
- 1er : trompe-l'œil mural ou encore trompe-l'œil en architecture feinte, tient ses origines de l'époque greco-romaine et s'observe à distance.
- 2ème : trompe-l'œil de chevalet, son origine plus récente, dans la peinture flamande du XVe au XVIe siècle et s'observe de près.
Trompe-l'œil mural ( tient de la fresque et nie les détails des modèles observés
CONTRAIREMENT AU
Trompe-l'œil de chevalet ( exige une rigueur d'exécution, rendant le relief et la texture de l'œuvre propre à tromper l'observateur.
LES CRITÈRES DU TROMPE-L'ŒIL DE CHEVALET
L'art du trompe-l'œil de chevalet consiste à provoquer l'illusion de la présence d'objets réels par des effets de perspectives, de contrastes d'ombre et de lumière marqués, et de traitement fouillé des textures des objets imités.
Ceci n'est possible que grâce au respect et à l'application de certaines règles :
1. Respect de l'échelle : on traite à l'échelle n°1, soit grandeur nature.
2. Faible profondeur de champ : cette dernière doit être la plus faible possible et créer le moins de distorsion - la prise de vue relativement frontale est conseillée, les contre-plongées à éviter -
3. Respect de l'intégrité et limites des objets : aucun objet ne devra être coupé par les limites de la toile.
4. Proscription des animaux vivants : peu crédibles dans les œuvres ; cependant les insectes peuvent intégrer les compositions de par leur texture inerte – ainsi que toute représentation humaine ou animale sous forme de gravure, photo ou reproduction.
5. Absence de la touche du peintre : l'empâtement et le traitement général de l'œuvre devra être extrêmement lisse et fin, et la touche du peintre