Le tresor de Boscoréale :

Le trésor de Boscoréale est un ensemble de plus d’une centaine de pièces de vaisselle, objets de toilette et bijoux, essentiellement en argent. Ils furent découverts en 1895 dans les ruines d’une ancienne villa de Boscoréale, près de Pompéi. Celle-ci, située au Sud du Vésuve, fut détruite après l’éruption de 79 après J.C. Elle fut l’objet de fouilles. Et c’est ainsi qu’à été trouvé, dans une citerne voûtée, un dépôt d’objets précieux. En tout, 110 objets ont été retrouvés dont 95 qui furent offerts au Louvre par Edmond de Rothschild l’année suivante. Certaines études ont permis de dater le trésor de la fin du 1er siècle avant J.C au milieu du 1er siècle de notre ère. La pièce appelée Gobelet aux squelettes ou danse macabre est sûrement l’une des plus connues. Ceux-ci furent livrés parmi un ensemble de vaisselle d’apparat (c’est-à-dire que cette vaisselle était plus décorative qu’utilitaire.) d’une qualité exceptionnelle. Leur décor illustre la fragilité et la vanité de la condition humaine : réduits en squelettes, poètes et philosophes grecs invitent à jouir de l’instant présent, accompagnés par des maximes épicuriennes (citation d’Epicure, un philosophe grec). Le miroir de Léda et du cygne fut l’un des rares objets de toilette retrouvés dans le trésor. Poli sur l’une de ses faces de manière à réfléchir l’image du visage, ce miroir d’argent est monté sur un manche en balustre terminé par deux têtes d’oiseau au long bec et fixé au disque par une feuille stylisée. Le décor représente la rencontre entre Léda et Jupiter, transformé en cygne. Le dieu, épris de la jeune femme, s’était métamorphosé e cygne afin de l’approcher et d’assouvir sa passion. La Coupe à Emblema, par son originalité et sa qualité remarquable, est une œuvre majeure du trésor d’argenterie. A l’intérieur même de la coupe est représenté un buste féminin. Celui-ci est coiffé d’une dépouille d’éléphant et accompagné de nombreux