Le vieux saltimbanque de charles baudelaire
a. Il assiste en témoin passif aux spectacles qui s'offrent à lui : (cf. préface)
• Discours argumentatif, temps (présent vérité général et imparfait) et prouvent que 'En vrai Parisien', le je habitué aux foires foraines, énonce sa thèse (lg 1 – 20) : la fête permet oublier les peines du travail, le quotidien
• Raisonnement déductif : ex fête vient confirmer (lg 21 – 44 : discours descriptif, imparfait 2nd plan)
• Il se déplace, voit et décrit ('c'est/c'était, je vis') : point de vue original, caractéristique de la démarche adoptée dans le recueil où l'énonciateur a souci de s'ouvrir au monde extérieur et de rencontrer la réalité.
==> 1ère partie consacré au monde, société
b. La découverte tout à fait inattendue du saltimbanque :
• 'A l'extrême bout de la rangée de baraques' marque l'expérience d'un véritable choc, soulignés par
• Une emotion violente ('gorge serré, larmes...') et un sentiment de révolte ('rebelles')
• Mais aussi un trouble profond avec un questionnement, une agitation et un embarras
==> 2ème partie consacré à l'artiste
2) Une fête : une dénégation systématique :
a. Une description au service d'un point de vue critique :
Des jugements de valeurs implicites transparaissent à travers un registre ironique :
• Comparaisons ironiquement valorisantes (comique solide, lourd comme celui de M, danseuses belles comme des fées ou des princesses, escamoteur éblouissant comme un dieu, l'odeur de la friture comme l'encens de la fête) : Baudelaire se moque de l'admiration porté par les spectateurs et souligne l'artifice, la fausse grandeur des numéros, qu'il réduit à une illusion (poudre aux yeux)
• Les hyperboles induisent que la joie de la foule semble exagérée : besoin important d'oublier
• Les accumulations marque l'idée d'une dépense extraordinaire (progression éclatée (baraques => foule, hercules, danseuses, escamoteurs) appuie l'idée de frénésie)
b. L'immoralité de la fête :