Le xviième siècle
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L’animalisation consiste à rapprocher un homme d’un animal en utilisant des mots (verbes, noms…) qui sont habituellement employés pour cet animal. L’auteur cherche généralement à souligner un trait particulier de cet animal que l’on retrouve chez le personnage.
Exemple : « Leurs petits museaux roses »(Les Effarés, Rimabud) = les enfants sont comme des petits rongeurs.
Cas particulier : La métaphore filée développe l’analogie à l’échelle d’une strophe, d’un paragraphe…
• Le pléonasme : l’un des termes employés est superflu pour le sens. Monter en haut, descendre en bas, l’onde humide…
La syllepse Figure par laquelle un mot est employé à la fois au propre et au figuré. Ex : le sang peut signifier à la fois le liquide sanguin et/ou la lignée, la filiation.
Autres figures jouant sur la construction (cf. 1.3.)
L’Enumération ou accumulation : suite de mots différents mais appartenant à la même classe grammaticale :
Ce jardin est riche en roses, dahlias, tulipes et pivoines.
La Gradation (figure d’amplification) : croissante ou décroissante, elle fait suivre des termes de même nature qui, accumulés, insistent sur ce qui est exprimé. Elle peut être hyperbolique.
Ex : « Je me meurs, je suis mort, je suis enterré » (Molière, L’Avare, IV, 7, 1668)
Ex : « L’ombre croît, le jour meurt, tout s’efface et tout fuit ».
Le Parallélisme : on utilise une construction semblable pour deux énoncés. Le parallélisme met en évidence une similitude ou une opposition (parallélisme antithétique).
Ex : « Il n’avait pas de fange dans l’eau de son moulin. Il n’avait pas d’enfer dans le feu de sa forge. » (V. Hugo)
Le Chiasme : structure symétrique permettant d’unir ou d’opposer des éléments.(effet miroir)
Ex : « Il succomba vivant et, mort, il m’assassine. » (Corneille, L’Illusion comique, IV, 7, 1639) A B B A
L'énallage (nom féminin)