Le lion malade de la fontaine
Le criminel a un double langage et tente de rassurer ses futures victimes en les manipulant par le recours à un lexique valorisant et des superlatifs trompeurs. Par exemple, il emploie un euphémisme en mettant les mots « dent » et « griffe » au singulier dans le but d’atténuer les attributs de sa violence. De plus, le lieu du crime est présenté sous la forme d’une paronomase. En effet l’«antre » qui désigne la grotte où habite une bête féroce connote un lieu sombre, inquiétant et les sonorités du mot font écho au ventre du monstre. Le danger est ainsi