Le malade imaginaire et le parcours
Consignes : Faites des groupes de 3. Chaque groupe travaille sur une activité et présentera le produit de son travail à la classe en 5 minutes maximum.
1) Une pièce comique
a) Des personnages de comédie typiques
Activité 1 : - Cherchez sur internet les caractéristiques des personnages-types suivants : le barbon, le traître, le jeune premier, l’ingénue, l’honnête homme, le pédant, …afficher plus de contenu…
- Identifiez et résumez deux exemples de scène qui utilisent le burlesque.
- Identifiez une scène de parodie et ses buts.
2) Une satire virulente de la médecine
a) Une critique de la cupidité des médecins
Activité 4 : Lisez la scène 1 de l’acte I (monologue d’Argan) et résumez son propos.
En quoi cette scène illustre la cupidité des médecins ? En quoi le jargon médical est-il ridicule ?
b) L’incompétence des médecins
Activité 5 : Lisez la scène 9 de l’acte II (l’auscultation des deux Diafoirus)
Par quels moyens cette scène tourne-t-elle en dérision l’incompétence des deux médecins ?
c) La tyrannie des médecins
Activité 6 : Lisez la scène 5 de l’acte III (la malédiction de M. …afficher plus de contenu…
La dérision du jargon médical : Toutes les ordonnances de M. Fleurant concernent la sphère intestinale, ce qui renvoie au comique du bas corporel : il s’agit d’« amollir, humecter et rafraîchir les entrailles de monsieur », de « nettoyer le bas-ventre de monsieur », de « chasser les vents de monsieur », au moyen de force « lavements » et « clystères ». Or, ces ordonnances scatologiques sont écrites dans un style fleuri, compliqué, poétique (« julep hépatique, soporatif », « catholicon double, rhubarbe, miel rosat »), comme s’il s’agissait de produits cosmétiques. Cela crée un décalage comique entre le ton prétentieux et le sujet assez peu
« noble »...(on peut parler ici de tonalité héroï-comique [sujet bas / ton