Le prologue de gargantua de rabelais
C’est un discours joyeux , comme adressé à un auditoire plus qu’à un lectorat .
En tant que prologue à l’oeuvre de « Gargantua » ( 1542 ) , il précise le projet de l’oeuvre humaniste : sous le pseudonyme …afficher plus de contenu…
« Or » , à l’intérieur , ce corps difforme recèle des qualités morales et intellectuelles indéniables . Le lexique a valeur superlative ( « surhumaine », « incroyable », « invincible » ) . Le détachement du philosophe s’oppose à la suractivité des hommes qui « veillent », « courent », « travaillent ». Le lecteur est donc invité à faire la différence entre l’apparence et la vraie valeur des choses . De cette façon , la sagesse humaniste du livre se cache derrière le rire .
IV . ANALOGIE AVEC LE LIVRE
Cependant, Rabelais réveille son auditoire par une seconde apostrophe : « Bons disciples et autres fous oisifs » , non pour défendre l’oisiveté, mais pour en écarter la tentation . Il veut réveiller …afficher plus de contenu…
Rabelais demande de ne pas se laisser illusionner par ces titres.. Ainsi, il emploie les expressions « il ne faut pas » et « c’est pourquoi » et utilise les temps verbaux à des fins bien distinctes : - -
-- le présent , de vérité générale , sert à transmettre les valeurs , à apporter la sagesse.
– le passé composé se réfère à l’apprentissage ( « comme vous l’avez pu noter » )
-- le futur simple le résultat effectif, tangible, de l’observation ( « vous trouverez un goût