Lecture analytique 1
Présentation du texte :
Œuvre : 1er recueil de Fables datant de 1668 écrit par Jean de La Fontaine (1621 – 1665). Classicisme. Destiné au Dauphin.
Extrait : Fable 10 du premier recueil : apologue, discours narratif (avec le récit) et discours argumentatif (avec la morale implicite v1-2). Fable empruntée à Phèdre (Antiquité). La loi du plus fort qui s’oppose à la force verbale. Registre polémique.
Principaux procédés d’écritures :
Versification (vers hétérométriques alexandrins, décasyllabes, octosyllabes, un vers de 4 syllabes et heptasyllabes).
Fable empruntée à Phèdre (intertextualité).
Problématiques :
Comment cette fable met – elle en scène la loi du plus fort ?
Comment La Fontaine montre-t-il que la raison du plus fort est toujours la meilleure ?
En quoi la morale de cette fable nous donne-t-elle une leçon de vie ?
Axes d’études :
Annonce du plan : Nous verrons tout d’abord la progression de la fable puis l’importance du dialogue qui permet de mettre en valeur l’opposition entre deux points de vie.
1er axe : fable corps (le récit) + âme (la morale). Ordre inversé : moralité v 1 et 2 ; récit v 3 à 29.
Morale maxime (= règle de conduite qui est formulé de façon brève, concise + frappante) suivie d’une une formule de transition : La F articule le récit à la moralité de façon logique (v2 : « Nous l’allons montrer … »). Avec le récit La F : validité de l’affirmation caractère inexorable (= rien ne peut changer) de la loi énoncé dans la moralité, rien ne pourra sauver l’agneau. Objectif du récit : nous montrer que « la raison » se trouve du côté du plus fort.
Récit aucune description de leurs psychologies ni de leurs histoires sauf au v4 « pure ». Ce sont des personnages emblématiques, allégoriques. Agneau : allégorique de la faiblesse, de la fragilité ; Loup : allégorique de la violence et de la force. Le décor rapidement planté.
V 3 et 4 : S.I (paisible)
V 5 : E.P (présent de