Lecture analytique candide chapitre vi
Chapitre VI
Voltaire également connu sous le nom de François Marie Arouet, est certainement le philosophe des lumières le plus célèbre et le plus connu grâce a ses contes philosophiques mais également de son combat mené durant toute son existence contre les fraudes et les erreurs judiciaires. C'est pourquoi, en 1759, lorsqu'il écrit Candide, trois années après un terrible tremblement de terre qui a dévasté la ville de Lisbonne, il émet sa position et son point de vue vis à vis de l'optimisme. Ainsi, l'auteur met en scène un héros, Candide, qui découvre toutes les formes possibles du mal durant ses aventures.
A présent je vais vous lire le Chapitre VI de Candide.
Comment le compte philosophique de Candide est-il utilisé par Voltaire pour dénoncer les abus du XVIIIeme siècle.
Nous verrons dans un premier temps l'aspect spectaculaire de la scène du chapitre VI, puis nous nous intéresserons a une dénonciation violente et ironique dans ce récit.
Dès le début du chapitre, on note une insistance sur la justification de l'évènement et son apparente rationalité. Il décrit les décisionnaires tels que des « sages » et la décision est appuyée par des instances sérieuses tel que : « l'université de Coïmbre », à la ligne 5. Le mot université nous renvoie au règne de la raison et du savoir.
Il y a la présence du connecteur logique « en conséquence. Il y a un ton très prononcé de la certitude, de l'efficacité assurée tel que « moyen plus efficace » ou « secreit infaillible » à la ligne 3 et 7 ainsi qu'un lexique religieux avec des termes tels que : « san-benito », « mitres », « procession », »sermon », « faux-bourdon », « prêché », « absous » et « beni ».
Il y a dans le Chapitre 6 une dimension spectaculaire qui est donné aux personnes brûlés : « en grande cérémonie « ligne 6. Les adjectifs mélioratifs sont valorisés, tel que « autodafé », « grande cérémonie » ou encore « belle musique ». Il y a une opposition entre la rapidité de l'évocation de