Lecture-analytique-candide-esclavage
1-un traitement dégradant
-une double amputation "il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite" (l.2-3)
Ce n'est donc plus un homme entier, mais un demi.
-Il est usé: "..., c'est l'usage." (l.6) C'est une référence à une codification établie "On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l'année." (l.7) Il est sale au quotidien.
-emploi d'ajectifs péjoratifs dénigre le nègre: (l.2) "moitié de son habit" (l.3) "pauvre Homme" (l.2-7) "caleçon de toile" (l.4) "état horrible"
-ironie, euphémisme: "C'est à ce prix ue vous mangez du sucre en Europe." (l.10) Cela montre l'horreur de l'esclavagisme, qu'on mutile pour faire baisser le prix du sucre.
-Litote qui donne un ton implicite (l.1) "n'ayant plus" (l ;17) (l.2-7) "un caleçon de toile"
En ce temps-là , la toile était faite pour envelopper la marchandise.
-Enumération,Litote (l.15) " les singes , les chiens , les perroquets " (l ;15) "sont mille fois plus heureux que nous" Les noirs sont moins bien traités que les animaux qui eux sont respecté pour leur obéissance.
2-Le sociale en crise
-propriété de Monsieur Vanderdendur "J'attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant..." (l.4-5)
Il n'a pas d'dentité, pas de nom par conséquent.
-ironie: "Or vous m'avourez qu'on ne peut pas user avec ses parents d'une manière plus horrible." (l.18-19)
Cela montre qu'un noir n'est pas respecté en tant qu'homme .
-Répétition exessive: "nègre" (l.1-5-6-23) Voltaire insiste sur le thème de l'esclavage.
II-Un double satire
1-le satire de la region
-Champ lexical de l'Eglise (l.3) "mon dieu" (l.12) "bénis" (l.17) "Adam" (l.16) "fétiches"
-Le mot "fétiche" est une impropriété de terme afin d'éviter la censure.
Voltaire met en évidence la contradiction " nous sommes tous enfants… " (16-17) alors qu'on pratique l'esclavage. Cette contradiction trahit l'hypocrisie des prêtres.
-Parallélisme (l.8-9) "...quela meule