Lecture analytique candide
I) la boucherie héroïque.
1) La parade (ligne 1 à 4).
2) La bataille (ligne 5 à 11) : canonnade, fusillade, corps à corps.
3) Coup de projecteur sur Candide après la description de la bataille.
II) Ce que font les soldats, « les héros », à l’arrière.
1) Double attaque dirigée contre le roi et la religion.
2) Les exactions des prétendus héros.
3) Retour sur Candide.
On voit la scène par les yeux de Candide. Il est charmé par l’harmonie visuelle des deux armées qui se font face, de façon symétrique et ordonnée, telle une parade, avec de la musique militaire. Il y a un effet festif et joyeux. A partir du mot canon, on perçoit l’ironie de Voltaire et ont peut penser à une guerre joyeuse puis il ramène le lecteur à la réalité avec la bataille qu’il résume en quelque lignes.
Il y a premièrement une canonnade, décrite comme un jeu de quille, suivie d’une fusillade meurtrière. Il y a une grande ironie dans le texte par le vocabulaire. Puis enfin vient le corps à corps avec la baïonnette. Il y a de nombreuse référence à l’optimisme philosophique (avec le personnage de l’histoire, Pangloss, qui est en quelque sorte le maitre de Candide).
Apres la description de la bataille, Voltaire fait l’addition des morts puis on a un coup de projecteur sur Candide. Il pense qu’il a raison d’avoir peur, il le compare à un vrai philosophe logique et rationnel. Il déserte la bataille. L’oxymore « boucherie héroïque » exprime ce que pense Voltaire : la guerre est une boucherie et ceux qui la font se font passer pour des héros.
Ce sont les rois et les religions qui sont à l’origine des guerres. Les institutions religieuses sont complices des guerres menées par les rois, on le voit grâce aux champs religieux que les rois font chanter à leur mercenaires de soldats.
Lorsqu’il fuit vers l’arrière, Candide constate les plus grandes abominations de la guerre : le massacre des