Lecture analytique elle était déchaussé
Lecture analytique 3
* INTRO
- Paul Verlaine -> Romantisme
- In parti de Melancholia du recueil des Poèmes Saturniens (1866)
- 5eme poème de la partie Melancholia
- Sonnet d'alexandrins composé de rime embrassé
- Ce poème lyrique illustre le portrait d’une femme idéal mais c’est d’abord la confession difficile d’un homme malheureux
=> Comment la présentation du rêve représente le portrait de la femme idéal ?
1. Portrait de la femme idéal
- L'amour est réciproque: "et que j’aime, et qui m’aime" (vers 2), "et m'aime et me comprend" (vers 4)
- Légère allitération douce en [m] au vers 2
- Vers 2 et 3 : 6/3/3/3/3/6
- Anaphore de "elle seule" -> Elle seule est capable de comprendre et consoler le poète, unique amour
- "cœur transparent" (vers 5) : la femme comprend les émotions du narrateur.
- "regard des statues" (vers 12) -> Beauté figée, immortelle
- La femme est "inconnue" (vers 2) mais pourtant aimée.
- "ni tout à fait la même / Ni tout à fait une autre" (vers 3-4) -> Le femme n'est pas définie
Son prénom et son apparence physique imprécis (vers 9-10)
=> Eloge d'une femme "inconnu" mais dont les sentiments sont eux contrairement à la femme bien définie 2. de la réalité à travers le rêve
- "je fais souvent ce rêve" (vers 1) -> présent d’habitude, "ce rêve" qui indique que le rêve est familier (= titre)
-Rêve "familier" (titre) mais aussi "étrange et pénétrant" (vers 1) -> opposition/contradiction un rêve familier n'est pas souvent étrange
- " Je fait souvent ce rêve " (vers 1) , " femme inconnue " (vers 2) -> opposition/contradiction femme aimé toujours inconnu malgré la répétition du rêve
-Les allitérations en [r] et en [t] mettent en valeur le premier vers
- nombreux enjambements (vers 1, vers 3, vers 5...)
-refus de la césure à l’hémistiche, (vers 9, 13-14..)
-diérèses ("inflexion" doit être prononcé en 4 syllabes vers 14)
- Vers 9 -10