Lecture analytique les conquérants - heredia
Ce texte présente au lecteur de nombreux et différents paysages qui rappellent tous les voyages des conquistadors. Les lieux sont de plus en plus éloignés, ils partent tout d’abord de la ville de portugaise Palos de Moguer. Cipango est ensuite cité. Cet ancien nom du Japon fait référence au but qu'avait Christophe Colomb en partant de Palos de Moguer. Les bords mystérieux du monde Occidental représentent les « gouffres » qui délimitaient la Terre, en effet, à l'époque, les hommes pensaient que la Terre était plate. La mer des Tropiques signifie que Colomb naviguait dans l'actuelle mer des Caraïbes. Le fond de l'Océan enfin indique le point le plus lointain, un certain point de non-retour. Pour parvenir à ces destinations lointaines, les conquérants sont comparés à des oiseaux « Comme un vol de gerfauts ». Ces oiseaux quittent leur terre, ce qui signifie, d'une certaine façon, que les Conquérants se sont libérés de sa terre natale. Hérédia s’intéresse aux légendes des trésors cachés au Japon en les qualifiant de « fabuleux métal ». L’Occident est lui, paradoxalement, dans l’inconnu « mystérieux », « au bord »...