Lecture analytique sur Spleen
Problématique : Comment et par quels procédés Baudelaire manifeste-t-il les sentiments et l'enfermement qu'il ressent ?
Introduction :
Baudelaire, un poète du XIXème se situe entre le mouvement romantique et le symbolisme. Il considère que le langage poétique est un d'un des moyens pour accéder à un idéal que la réalité révèle et masque à la fois. Il a beaucoup participé et aidé le mouvement symboliste à devenir ce qu'il ait. Le recueil « les fleurs du mal » montre les différentes tentatives que le poète a faites au cours de sa vie pour s'extraire de la réalité associée au spleen. Le spleen que nous allons étudier fait partie de « Spleen et Idéal » composé de quatre-vingt cinq poèmes. Le poème est, quand à lui, composé de seulement deux phrases, une étonnante construction qui donne tout son sens au poème.
Nous allons d'abord voir la présentation symbolique du spleen composée de trois sous-parties puis la mise en scène d'une défaite ressentie dans le poème qui est composée de deux sous-parties.
Baudelaire représente un paysage de pluie, dont l'interprétation peut être : la pluie pour la tristesse. Une anaphore de « quand » dans les trois premiers quatrains donne un fort indicateur spatio-temporel, c'est également un lien entre le monde que voit Baudelaire et celui auquel il veut accéder par la poésie. Cependant, il n'y a pas l'élévation à laquelle on pourrait s'attendre car Baudelaire tente de par ses poèmes, s'élever, quitter le monde noir qu'est celui où il vit. Le champ lexical ne fait allusion à aucune verticalité même pour la pluie v-9 « étalant ses immenses traînées ».
L'obscurité est très présente dans le poème et le champ lexical de la noirceur revient tout au long du texte, une oxymore est présente au v-4 « un jour noir » pour augmenté l'impression de noirceur. Le « cachot » au vers 5 est aussi apparenté à ce champ lexical car il accentue l'obscurité avec « araignées » v-11. La victoire du spleen