Lecture methodique
II/ Lecture
III/ Idée générale : le texte traite de l’aveu futile de Phèdre à Thésée au sujet de son au sujet de son amour caché, incestueux envers Hyppolite. IV/ Caractéristiques : le texte est tiré d’une pièce de théâtre, Phèdre, Jean Racine. Il contient 23 alexandrins en rimes suivies (AABB) et riches.
V/ Etude des axes
1/ Le mea culpa superficiel de Phèdre a) Le mensonge comme méthode Phèdre ainsi plaidoyer en sa faveur. Mais l’on notera déjà la brièveté de cet aveu. →l’euphémisme : « osai jeter un œil profane, incestueux » V.1624, montre que Phèdre avoue a peine qu’elle aime profondément Hyppolite : elle a à peine posé ses deux yeux sur le fils de son époux. →le champ lexical du mensonge : « un œil profane »V.1624 ; « faiblesse extrême »V.1629 ; « s’en est punie »V.1631 ; « fuyant mon courroux » V.1631 ; « cherché…un supplice trop doux » V.1632, précise l’ampleur de Phèdre à se disculper de toute accusation : Oenone se condamne parce qu’elle reconnait sa faute →la structure argumentative : persuader : Phèdre utile les sentiments pour faire croire à Thésée qu’elle est désolée et qu’elle n’est pour rien. b) La défection de Phèdre Bien que Phèdre soit venue avouer à Thésée qu’elle est celle qui a osé tomber amoureuse d’Hyppolite, trahit tout de même Oenone tout au long de cette tirade. Sept vers vont être consacrés à Oenone, visant ainsi à effacer la culpabilité directe de Phèdre, qui ne se représente plus que dans sa « faiblesse extrême », totalement impuissante.