L'enfant de victor hugo, les contemplations
2 et 4), « les rats ».· Énumération « la boue, les chiens, les briques et les hurlements » → raccourci saisissant de l’ensemble des agressions subies : saleté, violence des gardiens, emprisonnement, souffrance morale.· la promiscuité et la solitude : antithèse des termes « solitaires, pressées » placés de chaque côté de la virgule – ces femmes, même condamnées à vivre chaque instant ensemble, vivent solitairement leur souffrance.· Rythme du 1er § : ampleur et syntaxe heurtée des phrases qui traduisent et font entendre le souffle vital ténu ou l’essoufflement des prisonnières → une souffrance inscrite dans …afficher plus de contenu…
3 à 5 (« celles que nous trouverons notre réveil ») : - apparition de la première personne du pluriel (« nous », « notre ») : confirme la portée générale du poème et du témoignage d’une voix anonyme, porte-parole de toutes les prisonnières (pas de « je »).· L’autrice évoque la conséquence de ces conditions dégradantes, la mort, qui attend la plus grande partie des prisonnières (futur simple à valeur de certitude : « trouverons », transporterons », « laisserons », « partagera »).· Pudeur de l’euphémisme « où elles ont rendu la vie » et image de renoncement à la lutte (// expression « rendre les armes »).→ Dimension tragique de la situation des prisonnières : aucune échappatoire possible, leur destin est scellé.· L. 5-7 : Cette voix anonyme raconte la découverte des cadavres des autres prisonnières au