Les ames fortes
Il y a tout d’abord quelques éléments « objectifs » qui vont dans le sens de la disculpation des deux déserteurs. Ainsi, le premier soldat, Yann Le Floc, dit « le petit
Breton », semble sincèrement surpris lorsqu’il apprend de quoi Mierck l’accuse et il le nie avec véhémence (p. 183). Quant au second soldat, Maurice Rifolon, ses aveux spontanés le disculpent dans la mesure où on comprend qu’en réalité il ne sait rien des circonstances de l’assassinat de Belle de jour (p. 185).
L’un nie les faits et semble sincèrement surpris de ce qu’il apprend. L’autre déclare être coupable, mais on comprend qu’il n’a rien commis (il ignore tout de la victime et du meurtre).
Réf. aux pages : 183 -