Les Anglais ont pillé l'Acropole
L'année suivante, le commandant turc en place donna aux artistes l'autorisation de faire des dessins de l'Acropole, mais leur refusa celle de prendre des moulages ou de construire des échafaudages pour observer les sculptures de plus près.
En 1801, Elin obtint un "firman", une autorisation du Sultan, qui lui permettait d'emporter toute sculpture ou toute inscription qui ne tenait pas aux ouvrages défensifs ou aux fortifications de la citadelle.
Le pillage du Parthénon commença immédiatement. Les sculptures furent descendues du temple et transportées par des marins britanniques sur un affut de canon. Le 26 décembre 1801, craignant que les Français ne fassent obstruction à son travail, Elgin ordonna l'embarquement immédiat des sculptures sur le navire "Mentor", amené dans ce but.
Au cours de l'année 1806, une des Caryatides fut emportée, ainsi qu'un coin de l'Erechteion, une partie de la frise du Parthénon, bon nombre d'inscriptions et une centaine de vases.
D'autres se joignirent au pillage et cette incroyable activité, qui ne se limitait pas à l'Acropole mais s'étendait à Athènes toute entière et à une bonne partie de la Grèce, continua pendant plusieurs années. En 1810, Elgin chargea son dernier butin sur le navire de guerre "Hydra".
C'est en janvier 1804, après de nombreuses péripéties que les 65 premières caisses arrivèrent à Londres. Les mauvais traitements que subirent les Marbres étaient inévitables. Ils furent entreposés dans une cabane sale et humide ou sur les terrains de la propriété d'Elgin dans Park Lane, et y demeurèrent plusieurs années, à pourrir dans le climat humide de Londres, tandis qu'il cherchait un acquéreur.
Elgin essaya de vendre les Marbres