Les animaux malades de la peste est une fable écrite par le fabuliste Jean De La Fontaine, en 1678. Les animaux malades de la peste, provenant de l’œuvre les fables, relate un conseil d’animaux dans le but de trouver un bouc émissaire à la suite de la contamination de la peste.
Nous allons alors nous demander, quelle stratégie argumentative est ici mise en place pour faire adhérer le lecteur à la morale ?
Pour répondre au problème proposé nous allons d’abord nous focaliser sur les portraits des différents personnages (le lion, le renard et l’âne). Ensuite, nous allons nous intéresser à la construction de la fable ; pour pouvoir argumenter cette partie, nous nous aiderons d’une analyse linéaire du texte. Enfin, nous établirons une parallèle entre la fable de Jean de la Fontaine et le contexte historique de l’époque et de la mœurs dénoncée par l’écrivain.

Les animaux de la peste relate un conseil d’animaux. Ici nous nous intéressons aux personnages du lion, du renard et de l’âne.
Le lion est la représentation emblématique du roi. En effet, il est souvent dit le roi des animaux et de la jungle. Lors de l’interrogatoire, il demande aux animaux d’avouer leur(s) fautes. Lui-même se dénonce disant avoir mangé des moutons et même le berger parfois (v.29 et 30). On peut observer une mise en valeur de ce vers du fait qu’il soit trisyllabique : « Le Berger ».
Dans son dialogue, le lion utilise une stratégie :
Tout d’abord il persuade :
Il rappelle le côté tragique et dramatique de la fable : il affirme son autorité et rappelle qu’il est le représentant de dieu. Jean de la Fontaine utilise un ton solennel (grave) dans le vers : « Ciel, nos péchés, cette infortune, se sacrifie céleste courroux ». Le lion, lui, utilise un ton familier « Mes chers amis » : il se place au niveau que ses sujets pour les amadouer (en décalage avec sa noblesse : de là on peut le suspecter d’hypocrisie). On assiste à un examen de conscience : le lion se donne une image habile. Il est