Les associations caritatives et la démarches mercatiques
A. La cohérence entre les finalités et les buts
Les buts sont « les intentions qui sous-tendent l'action, les aspirations fondamentales sur un horizon temporel généralement non borné précisément. Comme tels, ils ne sont jamais véritablement atteints mais toujours à poursuivre » [2]
La formulation des buts est une traduction des finalités de l'entreprise. C'est l'affirmation des finalités de la firme qui propose des buts, formulés sous formes d'objectifs de nature diverses.
On distingue ainsi :
Les objectifs fondamentaux tels que le déploiement de nouveaux produits (ex : la Logan) sur des marchés nouveaux (en Europe de l'Est par exemple) ou sur des marchés actuels (en France).
Les objectifs opérationnels : Peter Drucker distingue ainsi 5 objectifs : l'objectif de marketing, d'innovation, de ressources (ressources humaines, ressources en capital et ressources physiques), sociaux et de profit.
B. La formulation des objectifs
Les objectifs sont "des résultats que l'entreprise se propose d'atteindre à une date donnée, des états désirés de l'organisation pour un moment déterminé du futur ."[2]. Les objectifs sont des états futurs à atteindre. Ils doivent donc être mesurables.
On distingue :
Des objectifs quantitatifs (taux de croissance du CA, part de marché, volume de production).
Des objectifs qualitatifs (taux de satisfaction du client, tests qualité, obtention de label, alignement sur des normes non obligatoires telles que les normes ISO 9000 ou 14000 par exemple).
La maximisation du profit ne peut pas être le seul objectif de l'entreprise (P. Drucker). Le profit est l'objectif à court terme (exercice comptable), mais il n'est qu'une condition qui permet d'assurer la mission sur le long terme. Ainsi «le profit n'est pas un objectif, mais une exigence qui doit être mesurée objectivement par chaque entreprise, compte tenu de sa stratégie, de ses besoins et de ses risques. » ( P. Drucker)