Le bloc de l’Est et les partis communistes le composant, ont, durant leur existence, bloqué toute évolution possible dans cette partie du monde durant près d’un demi siècle. Les rivalités idéologiques de la Guerre froide, les divergences nationales entrainées par le problème des minorités et de définition des frontières deviennent aujourd’hui au centre d’un enjeu européen.

Cet enjeu concerne à la fois la politique intérieure et extérieure des pays d'Europe centrale et balkaniques. Historiquement l'Europe centrale s’appui sur la superposition géographique des différentes communautés nationales.

En 1989 à la suite de la chute du mur de Berlin, le bloc soviétique s’effondre progressivement jusqu’en 1991, le monde bipolaire laisse place à un monde unipolaire où les Etats Unis deviennent l’hyperpuissance mondiale. En 1992, le traité de Maastricht qui visait à unifier l’Europe à révéler cette zone d’ombre chargés de conflits qui perdurent aujourd’hui avec la guerre du Kosovo, anéantissant l’idée d’unification et de paix entre tous les pays provenant de l’ancienne Yougoslavie. Du fait de ce conflit, l’Europe ne peut dont pas être celle que les dirigeants de l’Ouest voulaient dessiner. Malgré tout il est important de comprendre que de manière officieuse, certains des pays de l’ouest Européens sont intervenus dans la construction et plus tard dans la destruction du bloc yougoslave. L’unification européenne est d’autant plus, mis en doute par l’intervention militaire américaine de l’OTAN en 2002. En effet, cette implantation permet à l’hyperpuissance de garder la main mise sur la région stratégique des Balkans. Cette intervention pose aussi le problème des droits des peuples à disposer d’eux mêmes, de l’indépendance à donner aux différentes minorités.

En géopolitique et dans le cas présent, il est important de se rappeler que les principes de nation et d’Etat ne sont pas toujours superposés dans l'espace. En effet les frontières de ces entités ne sont pas toujours