Les barriere a l'entree
Barrières à l'entrée.
Un parfait fonctionnement de la concurrence nécessite une grande souplesse dans le fonctionnement du système économique.
Elle suppose notamment une totale mobilité des facteurs : ainsi, le capital, continuellement à la poursuite des profits substantiels, doit pouvoir se dégager des activités devenues peu rentables pour s'engouffrer dans les activités aux performances prometteuses. Cela implique automatiquement qu'il n'y ait aucun obstacle à cette circulation des moyens de production et que la possibilité pour tout « entrant » potentiel de pénétrer dans une activité sans restriction.
La conclusion logique d'un tel fonctionnement de la concurrence est une égalisation des taux de profit ou, tout au moins, une tendance certaine à cette égalisation.
Mais l'entrée dans les diverses activités n'est pas toujours aisée la circulation du capital ne s'opère pas sans difficultés.
La stratégie des « firmes en place » dans des activités données consiste à essayer de se protéger contre les velléités d'entrée de toutes firmes potentielles en érigeant une sérieu d'obstacles appelés « barrières à l'entrée ». Si celles-ci ne s'opposent pas toujours définitivement à la pénétration de nouveaux protagonistes, elles devraient au moins leur compliquer la tache. De leur coté, les « firmes postulantes », candidatés à l'entrée dans les activités en question, vont s'acharner à développer des actions qui devraient leur permettre de franchir (ou de contourner) ces fameux obstacles.
La nature des barrières à l'entrée
On peut distinguer trois séries d'obstacles divers que la « firme en place » peut ériger pour rendre l'activité non concurentielle et s'assurer, de maintes façons, la pérennité de son pouvoir
L'existence de dispositions juridiques diverses qui de façon légale protège les unités en place contre toute entrée nouvelle. Il peut s'agir de brevets, licences, concessions, exploitation d'un certain savoir-faire...