Les belles images
Le plus souvent le narratif est composé par un dialogue, mais des fois ca change au récit à la première – je – ou à la troisième personne – elle ou Laurence. Cette disposition stylistique est des fois un peu perturbante. Il y a aussi des séquences qui suivre directement sans que de Beauvoir laisse comprendre qu’il y a en fait une rupture dans la chronologie.
A première vue, Laurence c’est une femme qui mène une vie accomplie. Son mari Jean-Charles est l’homme idéal, et les deux ont des métiers intéressants et bien payés. Ils ont deux belles petites filles, Louise et Catherine. Ils habitent dans un bel appartement à Paris, les week-ends ils fréquentent la maison de campagne de la mère de Laurence. La mère, Dominique, est une dame très chic qui est toujours entourée des gens de la haute bourgeoisie de Paris. Il semble que Laurence n’a pas des problèmes, à part de trouver le resto le plus branché à Paris. Pourtant elle se sent indifférente de tout et ne voit pas le sens de la vie. Elle a l’impression de manquer quelque chose, mais elle ne sait pas tout à fait quoi. Cela se manifeste quand Catherine, sa fille aînée, commence à poser des questions sur la vie, comme « Pourquoi il y a des gens malheureux ? » et Laurence fait tout pour que Catherine soit protégée et pour qu’elle ne connaisse pas les atrocités du monde. Par exemple, Laurence lui interdit de lire les journaux (parce que les faits divers traitent les injustices du monde) et elle dit à ses copines qu’il ne faut pas lui raconter des choses