Les bonheurs au xviième
Quelles sont les conceptions du bonheur au XVIIIème siècle ?
Le XVIIIème siècle, celui des lumières, marque une profonde réflexion sur l’époque actuelle, il amène différents points de vue sur de nombreux sujets. Le bonheur dans de nombreux textes d’auteurs des lumières voit donc sa définition varier très différemment. La question que l’on se pose est de savoir qu’elles sont ces conceptions du bonheur au XVIIème siècle ? Pour cela nous allons montrer que la définition du bonheur se distingue en deux idéaux : le bonheur pour les uns serait synonyme de vertue tandis que pour d’autre il serait celui du plaisir.
Pour des auteurs comme Rousseau ou encore Montesquieu le bonheur nous viendrait de la vertu, le partage et la simplicité en faisant partie.
En effet dans l’essai Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes de Rousseau, ce dernier nous fait le portait des sauvages contrastant avec ce lui des civilisés. Pour lui les sauvages sont heureux car ils vivent sans recourir à d’autres besoin que ceux fourniment par la nature elle-même. La simplicité serait donc la cause de leur bonheur, simplicité faisant partit de la vertu. Grâce à l’argumentation, Montesquieu dans Lettres persanes dresse ici un discours fictif entre deux persans se racontant leur voyage à pairs, l’un deux prend l’exemple des troglodytes attaqués par un peuple voisin pour leurs richesse et qui au lieu de riposter à cette affronts, les invitent à partager leur repas. Le partage étant également un élément qui fait d’un seul homme, un homme vertueux. Sauvage comme troglodytes, dans chacun des deux textes sont heureux, ce bonheur contraste avec l’agressivité et le désir de posséder des autres, civilisée et peuples voisins, attirés par les richesses pour leur propre plaisir mais qui au final, ne leur en procure pas tant.
Ces deux auteurs nous donne ici des arguments très convaincant concernant leur point