LES CAPRICES DE MARIANNE – ALFRED DE MUSSET (1833)
RÉSUME PAR SCÈNES

Scène 1
(Devant la maison de Claudio)

Ciuta interpelle Marianne alors que celle-ci se rend à la messe : elle lui apprend qu’un jeune homme prénommé Cœlio est éperdument amoureux d’elle. Marianne. Marianne refuse d’entendre ce fait, et menace d’en informer son mari. Apprenant la nouvelle, Cœlio est effondré, mais il doit sortir pour éviter de rencontrer le mari de Marianne.
Claudio entre en scène, accompagné de son serviteur Tibia. Il lui apprend que son honneur est en jeu car il soupçonne sa femme d’avoir des amants. Il souhaite poster un soldat devant sa porte. Tibia tente de le raisonner, mais c’est sans succès. Cœlio revient sur scène après que Claudio et Tibia sont sortis. Il a entendu leur conversation et se lamente de son amour impossible. Son ami Octave le rejoint et écoute et compatis à la souffrance de son ami alors que lui-même semble totalement insouciant. Cœlio lui demande son aide, car Octave est cousin avec Marianne, et il espère ainsi pouvoir lui transmettre son message passionné. Octave lui propose toutefois d’autres modalités pour la rencontrer, sans que cela convienne à son ami. Touché par sa passion, Octave accepte de l’aider, même si Cœlio craint d’être berné. Il quitte la rue après avoir entendu Octave promettre de tout faire pour lui venir en aide. Marianne revient de la messe et Octave l’aborde. Il lui conte la détresse de Cœlio, ce qui laisse Marianne circonspecte car elle ne le connaît pas. Il l’informe de l’amour que lui porte son ami, de son intransigeance et de son erreur à aimer un homme tel que Claudio. Marianne, outrée devant tant d’insolence, quitte Octave.

Scène 2
(Dans la maison de Cœlio)

Hermia, la mère de Cœlio, s’active à organiser la maison et s’enquiert de la présence de son fils. Malvolio, le domestique, l’informe de l’absence récurrente de son maître au domicile, depuis que celui-ci est amoureux. Hermia ne semble pas y croire, et