Les colorants
Il y a quelque temps, les journaux nous apprenaient que plusieurs colorants alimentaires seraient cancérigènes. Selon le Center for Science in the Public Interest, ces colorants devaient être bannis parce qu'ils comportent des risques pour le cancer.
Selon le directeur général de cet organisme, Michael F. Jacobson, les colorants alimentaires sont des produits chimiques synthétiques qui n'améliorent en rien la valeur nutritionnelle des aliments, ni leur utilisation sécuritaire. De plus, ces colorants peuvent déclencher des comportements problématiques chez les enfants, notamment de l'hyperactivité, sans compter qu'ils peuvent possiblement provoquer le cancer dans la population en général.
Le recours aux colorants alimentaires est très largement utilisé dans l'industrie des aliments. Aux États-Unis seulement, on en utiliserait sept millions de kilogrammes par année, notamment dans les biscuits, les bonbons, les boissons gazeuses et la crème glacée.
Déjà en 1980, le Food and Drug Administration des États-Unis reconnaissait que le rouge 3 est cancérigène, mais les autorités gouvernementales de l'époque s'étaient opposées à son bannissement. Au Canada, la situation est sensiblement la même que chez nos voisins du sud, les colorants alimentaires synthétiques ont aussi largement utilisés.
L'approche hygipnomiste® que met de l'avant le Collège des Naturopathes du Québec , présente une position très claire sur la question des colorants alimentaires synthétiques. Elle précise que toute substance qui ne peut être transformée en matière vivante par l'organisme ne doit pas être consommée. Les aliments sont faits pour nourrir et doivent en principe ne contenir que des substances nutritives. À ce titre, les colorants alimentaires synthétiques n'ont définitivement pas leur place dans une saine nutrition. Ceci est d'autant plus vrai qu'on découvre maintenant qu'ils sont possiblement cancérigènes.
Sur ce dernier point, faut-il