Les confessions de rousseau
Tout au long des quatres livres, Rousseau est confronté à l’argent. Il y a une certaine évolution matérielle au fil des livres I à IV. Comment gère-t-il son argent ? Ressent-il de l’indifférence face à l’argent ? Devient-il un voleur ?
Des questions auxquelles nous allons répondre tout au long de notre analyse sur Rousseau et son comportement face à l’argent.
Analyse Rousseau dérobe-t-il de l’argent ?
P31, « J’aurais volé des fruits, des bonbons, de la mangeaille. »
P64, « Hors une fois, il n’y a pas quinze ans, que je volai sept livres dix sols. »
P116, « Ce ruban seul me tenta, je le volai, et comme je ne le cachais guère, on me le trouva bientôt. »
La seule fois ou il vole de l’argent, il ne considère pas cela comme un vrai vols. Il vol l’utilité de cet argent, comme s’il avait été destiné à être utiliser pour acheter ces billets d’Opéra. Pour lui voler cet argent correspond à en reprendre son utilité.
« Ainsi, d’un certain point de vue, le geste du « voleur » est un geste naturel, c’est-à-dire immédiat » Gagnebin Bernard et Raymond Marcel in Œuvres complètes des confessions de Rousseau, pp. 1250-1251.
Pour Rousseau, un vol est un geste spontanné, il ne réfléchi pas avant de commettre cet acte.
Cupidité ? Avarice ? Indifférence à l’argent ?
« Je la crains plus que je n’aime le bon vin »
Rousseau est loin d’être intéressé à l’argent, il déteste cela.
p.62 : « Jamais l’argent ne me parut une chose aussi précieuse qu’on la trouve. Bien plus, il ne m’a même jamais paru fort commode ; il n’est bon à rien par lui-même, il faut le transformer pour en jouir ; il faut acheter, marchander, souvent être dupe, bien payer, être mal servi. Je voudrais une chose bonne dans sa qualité ; avec mon argent je suis sûr de l’avoir mauvaise. J’achète cher un œuf frais, il est vieux, un beau fruit, il est vert ; une fille, elle est gâtée. J’aime le bon vin, mais où en prendre. Chez un marchand de vin ? Comme que je fasse, il