Les cosmétiques au japon
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En 1870, on découvre de gros diamants dans la vallée de l'Orange, sur les terres des frères De Beers, des fermiers. C’est la ruée vers le diamant. A l’époque, Cecil Rhodes fournit les prospecteurs en vivres et en eau, vidange leurs concessions. Avec l’argent gagné, il achète des concessions, tant et si bien qu’il se retrouve vite à la tête d'un petit empire : la « De Beers ». Il convainc les banques anglaises engagées dans l'achat de diamants de n’acheter qu’à lui. Grâce à cette entente, la concurrence est étouffée et les cours peuvent être stabilisés à un niveau très élevé. Le Syndicat de Londres est né. Quand Cecil Rhodes meurt, en 1902, la De Beers contrôle 95 % de la production mondiale !
De Beers possède alors l’essentiel des mines en Afrique du Sud, au Botswana et en Namibie, les plus gros producteurs mondiaux. Outre la production de ses mines, elle achète aussi tous les bruts que lui proposent les producteurs indépendants. A cet effet, Ernest Oppenheimer, le nouveau patron de la De Beers, crée en 1933 la Central Selling