Les couts cachéts - compte rendu - sfaira
L’éducation de l’homme est nécessaire et indispensable, car il est à la naissance un être en devenir, qui parce qu’il n’est pas qu’instinctif, peut évoluer. D’autre part, il est un individu social, et l’éducation permet l’acceptation des normes et des valeurs qui régissent notre société, sans laquelle toute vie dans cette dernière est difficile, voire impossible. D’ailleurs, l’un des enjeux de l’éducation est la préservation de la paix sociale et politique. Mais cette mise en conformité pose la question de la liberté. Nous verrons que cette dernière, si elle n’est jamais absolue, existe néanmoins, et qu’elle est à conquérir, notamment grâce à l’éducation. Enfin, l’éducation permet à l’individu d’être responsable de son devenir, de celui de l’humanité, et de s’inscrire dans une temporalité.
L’homme a une particularité par rapport aux autres espèces, c’est qu’il arrive au monde inachevé. Il est incapable de subvenir seul à ses besoins élémentaires, alors que beaucoup d’espèces animales s’adaptent très vite à leur milieu naturel.
S’il est limité au niveau de ses capacités innées, il a une grande capacité de changement, d’évolution, un potentiel énorme de transformation. On trouve cette notion de perfectibilité chez Rousseau : c’est l’idée d’aller vers le plus parfait, l’amélioration, le progrès.
Son évolution ne peut se faire que s’il est éduqué. L’éducation est alors la clef de la perfectibilité.
Il est soumis à cette obligation d’apprendre pour évoluer, survivre et vivre.
En évoluant et en apprenant, il devient membre de l’espèce humaine, alors qu’en naissant, il n’y appartient que potentiellement. L’éducation permet donc l’émergence de son humanité. Ainsi, quelle que soit sa déficience, l’enfant appartient à l’espèce humaine.
L’autre particularité, c’est que l’accumulation du savoir et des acquis est