Les coûts cachés
L’ISEOR, Institut de Socio-Economie des Entreprises et des Organisations, crée par Henri Savall et Véronique Zardet en 1972. Cette équipe de chercheurs a pour objectif l’expérimentation et la mise au point de nouveaux instruments de gestion complémentaires des outils classiques.
Le contrôle de gestion socio-économique est au carrefour de deux éléments primordiaux de la théorie de Savall, il s’agit de la dimension sociale et la performance économique de l’entreprise. Le management socio-économique comporte des outils de gestion qui s’articulent sur le développement social de l’entreprise dans l’optique d’en faire le principal facteur d’efficacité économique à moyen et long terme.
Pour Savall le cout de non performance ou cout caché, comme son nom l’indique, est un cout invisible. Il n’apparaît pas dans les systèmes d’information classique de l’organisation, tableaux de bord, compte de résultats, comptabilité générale et analytique. Pour lui un cout caché équivaut à un cout de performance caché ou aussi un cout de non performance, et l’existence de ces couts cachés dévoilent l’existence de dysfonctionnements et anomalies dans l’organisation, il est donc vital pour la santé économique d’une entreprise ou organisation de mettre en place un moyen de les évaluer.
Partie I Définitions & origines de coûts cachés
1/Typologie des couts
Les couts cachés représentent les couts mais aussi les manques à gagner qui n’apparaissent pas en comptabilité qu’elle soit générale, analytique ou budgétaire.
On distingue les couts cachés des couts visibles.
A. Le cout visible
Le cout visible se caractérise par un nom normalisé, une mesure (règle d’évaluations) et un moyen de contrôle (calcul entre les prévisions et les réalisations).
B. Le cout caché
On peut encore une fois distinguer les couts en sous-ensembles, tels que les couts cachés incorporés et les couts cachés non incorporés aux couts visibles.
1/les couts cachés incorporés Ces coûts sont