Les crédits de tresorerie
Nous avons vu au chapitre 1 que de nombreuses entreprises recourent à des financements CT pour financer une partie de leur cycle d’exploitation. La vocation de ces crédits à CT est de combler le décalage entre les décaissements et les encaissements d’exploitation. L’optimisation de la gestion de trésorerie repose sur l’utilisation de modes de financement adaptés à l’activité. Il est important de connaître les critères qui orientent la banque ainsi que l’entreprise vers tel ou tel type de crédit CT.
La banque privilégiera des crédits «causés» , finançant une opération particulière car ils procurent une garantie «intrinsèque» au prêteur. L’importance du crédit interentreprises fait en effet souvent du poste client le principal actif de l’entreprise. La plupart des crédits « causés» sont de fait des crédits de mobilisation de créances client . Les grandes entreprises ont toutefois pris l’habitude de négocier des lignes de crédit «en blanc » ou «non causées » , sans garantie pour la banque .
Si elle utilise un crédit «causés», l’entreprise cherchera un financement avec une base de mobilisation suffisante pour couvrir tout son besoin d’exploitation . Elle cherchera également un mode de financement souple d’utilisation. Le besoin de financement de l’exploitation évolue en effet chaque jour en raison des encaissements et décaissements. Le découvert représente le crédit «souple» par excellence.
Les principaux crédits à disposition du trésorerie sont :
_des crédits de mobilisation des créances client : escompte commercial , financement loi Dailly et affacturage , financement de créances publiques BDPME titrisation des créances commerciales ;
_des techniques spécifiques de financement des stocks : crédits de compagne et warrantage ;
_des lignes de crédit «en blanc» : découvert, crédits de trésorerie classiques, crédits spot ;
_le financement direct sur lle marché monétaire, par billets de trésorerie. Ce mode de