Les différentes interprétations de l'abstention électorale
En politique, l'abstention est le refus de participer à un vote (lors d'une élection ou d'un référendum par exemple) ou une délibération, bien que l'on en ait le droit. Les personnes qui se sont abstenues sont appelées des abstentionnistes. Les personnes qui ont voté blanc ou nul ne sont généralement pas considérées comme abstentionnistes mais le résultat est identique : leur choix n'est pas pris en compte.
Les raisons de l'abstention sont multiples et variées. Lorsqu'elle est importante, l'abstention peut poser des problèmes de légitimité des décisions ou des résultats d'élection.
Combattre l'abstention[modifier]
Des démocraties ou des groupements politiques tentent souvent de trouver des solutions afin d'éviter l'abstentionnisme, qui est souvent assez fort dans les pays développés. Une des solutions évoquées sur usenetest le vote négatif. Soit en même temps qu'un vote normal, soit en votant/désignant pour celui que l'on ne veut pas, celui qui a le moins de voix gagne.
Une autre méthode est de sanctionner l'abstention. La sanction financière est observée en Belgique depuis 18932, et donne des résultats concluants car elle lui permet d'avoir l'un des taux d'abstention parmi les plus bas d'Europe (environ 9% pour les Élections européennes de 2004, pour 44% en moyenne dans l'Union européenne). Des mesures similaires ont également été adoptées dans d'autres pays : Luxembourg,Pays-Bas, Italie, Danemark, Grèce, en Autriche, dans certains cantons suisses, mais aussi hors de l’Europe : Australie, Turquie, Costa Rica, Brésil, Argentine. Les votes blancs sont comptabilisés et remis au parti qui aura eu la majorité, ce qui augmente son résultat. L’obligation du vote réduit fortement le taux d’abstention, pourtant cette institution reste fort discutée. Ses opposants lui reprochent de ne pas prendre en compte les raisons poussant les électeurs à l’abstention. À cela, ses partisans répondent qu’ils peuvent se servir du vote blanc et qu’ils peuvent