les différents moyens de communication 2nde guerre mondiale
Les graffitis : Dès l'automne 1940, les murs des villes portent les premières traces du refus de l'Occupation : les affiches de propagande allemande sont régulièrement arrachées ou recouvertes d'inscriptions. Les avis d'exécution sont ainsi recouverts des termes "martyrs" ou "morts pour la France".
Les tracts : Dès le 17 juin 1940, jour même où Pétain appelle à cesser le combat, un premier tract est lancé :"Celui qui ne se rend pas à raison contre celui qui se rend". L'aggravation des peines encourues pour distribution de tracts clandestins, punie par des peines de travaux forcés ou de mort, ne freine pas le phénomène qui ne cesse de s'amplifier, jusqu'à la Libération.
La presse résistante : Les résistants cherchent des formes d’expression plus recherchées : c’est la naissance des journaux clandestins.
Les papillons : Les archives policières évoquent l'omniprésence de petits papillons rectangulaires qui apparaissent dans les villes sur les murs ou les boites aux lettres. Des slogans courts et facilement mémorisables témoignent de l'opposition à l'occupant et au régime de Vichy.
La Radio française pendant la Guerre : Quand la guerre éclate en 1939, la Radio est le moyen de communication qui allie le mieux modernité et accessibilité. En effet, celle-ci est beaucoup plus rapide et interactive que les journaux de la presse écrite, et la télévision ne fait alors que commencer sérieusement ses émissions
Résister en chantant : Durant l’Occupation, la chanson française se réfugie dans une forme de résistance en continuant à chanter l'amour. Grâce à la chanson les gens continuaient à vivre ou survivre en essayant d’occulter la dureté de cette guerre, mais les textes faisaient aussi passer des messages d’espoir et de liberté, ils remontaient le moral des civils et des militaires.