Les droits des animaux
« L’homme est un animal raisonnable » Aristote. Il ne faut pas comprendre cette citation en traduisant le terme « raisonnable » comme si l’homme était guidé par sa raison, ni sa capacité qu’il possède afin de maitriser ses impulsions. En effet cette signification voudrait dire que ce qui nous différencie des animaux c’est notre capacité de maitrise. Il est préférable de s’attacher à la traduction plus philosophique qui nous propose plus simplement une capacité de raisonnement, c'est-à-dire de logique. On peut donc dire que l’homme est une personne qui possède une raison et cette raison le permet de comprendre et de juger.
Evidemment ce n’est pas la seule différence qu’il existe, on peut citer également que l’homme bénéficie d’un langage plus élaboré que celui de l’animal, mais aussi l’existence de sentiment … C’est pour cela qu’à première vue l’animal n’apparaît pas comme un sujet de droit. Si l’animal était un sujet de droit cela voudrait dire qu’il serait titulaire de droits et d’obligations. De ce fait, l’animal aurait un rôle dans l’activité juridique. Cependant un animal n’est caractérisé que comme un « être vivant organisé, doué d’une sensibilité et capable de mouvement ». Il ne possède pas de capacité pour raisonner, il semble donc étrange qu’il puisse assurer un rôle dans l’activité juridique.
De nos jours tous les êtres humains possèdent une personnalité juridique et sont donc des sujets de droit. Cependant on remarque que ça n’a pas toujours été le cas. En effet, jadis, l’homme qui était désigné comme un esclave été considéré comme une chose et ne possédé donc aucun droit. Heureusement l’esclavage fut aboli par un décret le 27 avril 1848. Dorénavant la personnalité juridique est reconnue d’emblée, à tout être humain, quelque soit son âge, ses capacités physiques ou intellectuelles. Cependant on ne reconnait pas de personnalité juridique aux animaux. En revanche on constate que ce n’est pas pour cela qu’on ne